L'industrie de l'Holocauste : résumé du livre, de la plus grande
supercherie
par la soeur Maléikite
le 06/10/2010
As-Salâm `alaykûm,
Comme promis, j'ai fait le résumé du livre de Norman G. Finkelstein qui mérite
vraiment d'être lu.
Chaque phrase était importante dans ce livre de 150 pages, ainsi que tous les
nombreux exemples à l'appui pour confirmer ses dires, mais j'ai essayé de
reformuler de la façon la plus concise possible.
Bonne lecture ! :-)
L’industrie de l’Holocauste :
réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs.
Introduction
Ses propos sont de démontrer que l’Holocauste est une représentation
idéologique de l’holocauste nazi (dans ce livre, l’holocauste nazi désigne
l’événement historique réel, et l’Holocauste, sa représentation idéologique).
Ses dogmes centraux sont au service d’importants intérêts politiques et
sociaux.
Grâce à la mise en œuvre de cette industrie, un pays doté d’une puissance
militaire parmi les plus redoutables, présentant un dossier désastreux en
matière des droits de l’homme, s’est assigné à lui-même un rôle d’État victime,
et le groupe ethnique qui réussit le mieux aux USA a lui aussi acquis le statut
de victime.
Cette façon spécieuse de se poser en victime rapporte des dividendes considérables
et en particulier immunise contre toute critique, justifiée soit-elle.
Ses parents (juifs et qui ont connu les camps de concentration) se demandaient
souvent pourquoi il était si indigné par la falsification et l’exploitation du
génocide nazi. La réponse la plus évidente est qu’elles servent à justifier la
politique criminelle de l’État d’Israël et l’appui des USA à cette politique.
I. La capitalisation de l’Holocauste
Entre 1945 et les années 60, les Américains en général et les Juifs américains -
y compris les intellectuels - n’attachaient pas une grande importance à
l’holocauste nazi, il y’avait très peu d’études à ce sujet, et il n’existait ni
monuments, ni autres témoignages d’hommage aux victimes de l’holocauste nazi,
les grandes organisations juives étaient même opposées à cela. Pourquoi ?
L’explication courante est que les Juifs étaient tellement traumatisés par
l’holocauste nazi qu’ils en occultaient la mémoire. Mais la raison principale
de ce silence est que les élites juives américaines s’alignaient strictement
sur la politique officielle du gouvernement afin d’avoir un accès aux postes de
pouvoir, et étant donné que l’Allemagne était devenue un principal allié, il
n’était pas bon de se rappeler cette page de l’Histoire. Il y’a eu également
des accords entre les organisations juives et le gouvernement de Bonn pour
mettre à néant la vague anti-allemande dans l’opinion populaire juive.
Tout va changer lors de la guerre israélo-arabe de 1967. Pratiquement toutes
les sources montrent que c’est seulement après ce conflit que l’Holocauste
devient une constante de la vie juive américaine. C’est à partir de là qu’on
pouvait vanter le dynamisme militaire d’Israël, puisque ses fusils étaient
pointés dans la bonne direction, celle des ennemis de l’Amérique ; et fut
un atout stratégique.
Pour protéger leur atout stratégique, les élites juives américaines « se souvinrent »
donc alors de l’Holocauste. L’histoire officielle veut que cette mémoire à
l’Holocauste ait été envisagée, car les Juifs auraient eu peur de subir un « nouvel
Holocauste » (en faisant croire qu’ils étaient vulnérables et isolés comme
leur situation en Europe).
Cette raison est démontée par le fait que cette mémoire se développa après la
démonstration de l’écrasante supériorité militaire israélienne lors de la
guerre des Six Jours (contre les Arabes, en 1973) et ceci, car après 1973, les Américains
ont fourni une assistante militaire massive et l’opinion publique était
clairement en faveur d’Israël.
C’est donc à ce moment-là que le discours Holocauste décolla, au moment où ils
étaient bien moins isolés qu’en 1948 et quand ils se portaient au mieux.
L’instrumentalisation de l’holocauste nazi, devient à partir de ce moment-là,
l’arme parfaite pour mettre Israël à l’abri de toute critique.
Autre raison importante de cette revivification de l’Holocauste, il s’agit de
l’identité juive.
Parmi les groupes qui dénoncent les persécutions à leur encontre (Noirs, Indiens,
Latinos, etc.), les juifs sont les seuls à ne pas être désavantagés dans la
société (revenu doublement plus élevé que la moyenne, 40 % des prix Nobel
sont juifs, 40 % des grands avocats à N-Y et Washington sont juifs, etc., etc.).
Cette réussite matérielle a permis de valider la croyance centrale, qui fonde
leur identité, à savoir qu’ils sont le Peuple élu et ainsi les convertir au
sionisme.
À partir de 1970, bien que l’antisémitisme ait cessé globalement, les
dirigeants juifs ont tiré la sonnette d’alarme en prétendant à une nouvelle
vague d’antisémitisme virulente alors que la puissance juive américaine est à
son sommet.
Cette alarme avait plusieurs objectifs : redorer le blason d’Israël comme
dernier refuge pour les Juifs et également taxer d’antisémite tout ce qui
compromettait les intérêts juifs (même l’opposition au nucléaire fut taxée
d’antisémite).
Dans cette offensive idéologique, le souvenir de l’Holocauste fut déterminant,
car il permit d’exclure l'idée que l’animosité envers les Juifs puisse trouver
sa source dans un conflit d’intérêts au vu du passé qu’ils ont subit.
II. La Manipulation de l’Histoire
L’Holocauste repose sur deux dogmes :
— Un événement historique unique, aucun précédent de ce genre dans l’Histoire
de l’Humanité.
— Il constitue le point culminant de la haine irrationnelle et éternelle des Gentils
(traduction de Goyim, non-juifs) contre les Juifs.
Pour appuyer l’unicité de cet événement, les intellectuels et politiciens juifs
ont accentué l’idée que ce fût un événement inexplicable et irrationnel et donc
que sa place est au-dessus de l’Histoire, car on ne peut le comprendre avec l’Histoire.
Aborder l’Holocauste avec une compréhension rationnelle équivaut à sa négation,
car cela conduit à nier son unicité et son mystère.
Un des corollaires de l’unicité est qu’il est un Mal unique, donc il engendre
des droits uniques et un droit sur les autres. Cette singularité de la
souffrance juive exerce une pression morale et émotionnelle sur les autres
nations en ayant le droit de se considérer comme spécialement menacée et
spécialement justifiée dans tous les efforts nécessaires à leur survie.
Deuxième point, quant à l’apogée de la haine millénaire des Gentils envers les
Juifs, ils ont péri, car tous les Gentils voulaient qu’ils meurent. Cela a
apporté une utilité politique considérable, en effet la haine des Juifs se
justifie sans avoir besoin d’explication, car devenu une occupation normale
voire humaine.
Le dogme de l’éternelle haine des Juifs (par envie, par jalousie du Peuple élu
de les voir les surpasser dans tous les domaines, par ressentiment) a servi à
justifier la création d’un État juif et à expliquer l’hostilité envers Israël.
L’État juif est la seule protection contre cette hostilité, et à l’inverse,
toute hostilité envers Israël trouve sa source dans l’antisémitisme meurtrier,
et a une phrase toute faite « Le Monde veut éradiquer les Juifs ». Si
le monde veut vraiment tuer les Juifs, on se demande bien pourquoi on en trouve
encore en vie, et contrairement à une grande partie de l’humanité, ils ne
meurent pas vraiment de faim…
Ce dogme donne toute licence à Israël, car ceux-ci ont tous les droits pour se
protéger, y compris avec la violence et la torture envers les Palestiniens
principalement. Dans ce système, l’antisémitisme des Gentils est impossible à éradiquer
et il est toujours irrationnel.
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Malgré l’énorme
extravagance qui entoure cette industrie, il y’a très peu de sceptiques. Dans
une société saturée par l’Holocauste, quel meilleur moyen pour justifier
d’avantages de musées, de livres, de filières universitaires, de films et de
programmes télévisés, que de faire appel au fantôme de la négation de
l’Holocauste ? C’est pourquoi le livre à succès de Déborah Lipstadt, Denying
the Holocauste (qui prouve l’expansion du négationnisme, même nier
l’unicité de l’Holocauste est du négationnisme), est apparu au moment de
l’ouverture du Washington Holocaust Mémorial Museum et en même temps que les
résultats d’un sondage inepte faisant état d’une poussée inquiétante du
négationnisme.
Chaque année, le jour du souvenir de l’Holocauste est un événement national,
dans le paysage américain on dénombre de nombreux musées à ce souvenir avec
comme pièce centrale le United States Holocaust Mémorial Museum de Washington.
Pourquoi avoir un musée de l’Holocauste, commandé et payé par l’administration
fédérale, sur le Capitole de la nation ? Sa présence à cet endroit est
incongrue en l’absence de tout musée commémorant les crimes de l’histoire des
USA. On peut imaginer le scandale si l’Allemagne décidait d’élever un musée
national à Berlin pour commémorer le génocide de l’esclavage noir ou
l’extermination des Indiens…
III. La double extorsion
À l’origine, l’expression « survivants de l’Holocauste » désignait
ceux qui avaient subi le terrible traumatisme du ghetto puis du camp. On estime
à 100.000 le nombre de survivants à la fin de la guerre. Aujourd’hui, ce nombre
ne peut dépasser le quart de ce chiffre. Comme ceux qui avaient souffert dans
les camps se voyaient décerner la palme de martyre, bien des Juifs qui avaient
passé la guerre ailleurs se sont fait passer pour des survivants des camps, et ce,
pour un motif d’ordre matériel. Après la guerre, le gouvernement allemand a
versé des indemnités aux Juifs des ghettos et des camps. Beaucoup de Juifs se
sont fabriqués un passé qui leur donne droit de figurer sur les listes des
réparations.
Il existe plusieurs raisons de mettre en doute leur témoignage, mais comme ils
sont désormais vénérés comme des saints vivants, personne n’ose mettre leur parole
en doute.
De plus, le terme « survivant de l’Holocauste » comprendra ensuite
tous ceux qui ont échappé aux camps, en trouvant refuge ailleurs, bien que ces
Juifs étaient traités de la même façon que les nationaux. Le chiffre a été
gonflé à 1million. La raison ? Il n’est pas facile de faire valoir de
nouvelles demandes de réparations massives si les survivants ne sont qu’une
poignée. La question des réparations est un moyen unique pour comprendre le
fonctionnement de l’industrie de l’Holocauste.
Bien que l’holocauste nazi fût rapidement oublié (supra), l’Allemagne a versé
dans les années 1950 plus de 60 milliards $ (aucune indemnisation pour les
guerres menées par les USA au passage…). En plus des réparations à titre individuel
sur demande, un accord avec Israël était destiné à financer l’installation et
l’intégration de centaines de milliers de réfugiés juifs, en plus
d’arrangements financiers avec les plus grandes organisations juives
(représentées par la Claims Conférence) qui se chiffrent en plusieurs milliards
de $. Dans ce dernier accord, l’Allemagne avait fait savoir que cet argent
servait rigoureusement aux survivants Juifs qui n’avaient pas été
convenablement indemnisés.
La Claims conférence n’a pas attendu longtemps pour violer cet accord, et
décida que l’argent ne servirait non pas à aider les victimes juives, mais
la communauté juive et interdit tout versement direct à
titre personnel (on ne peut rien leur reprocher, cfr supra). Il y avait deux
exceptions à ce dernier principe : les rabbins et les dirigeants juifs de
premier plan. Des sommes importantes ont servi à divers projets pour les
intérêts sionistes, comme l’émigration juive en Israël, le financement culturel
à la mémoire de l’Holocauste, des chaires universités à ce sujet, ou encore à
des communautés juives dans le monde arabe. Sans compter toutes les
réclamations en prétendant parler au nom de tous les Juifs du monde concernant
les biens juifs de l’époque de l’Holocauste à l’encontre des pays européens, et
ce, avec des accusations trafiquées. (Exemple : en 1995, comptes en banque
juifs du temps de l’Holocauste en Suisse, selon des documents trafiqués, sous
la pression et la propagande anti-suisses (les suisses qui volent les victimes
juives qui ont tant souffert, les Gentils veulent également leur argent, pardi)
la Suisse a dû céder surtout face au boycott économique pour un montant de plus
d’un milliard de $ en plus d’avoir créé un fonds pour les victimes de
l’Holocauste de centaines de millions de $ avec les félicitations de Netanyahou.
Les discours politiques sionistes dirent explicitement que les générations qui
suivent l’Holocauste doivent payer pour les torts causés). Après la Suisse ce fut
de nouveau le tour de l’Allemagne qui doit encore une fois verser 20 milliards
de $ aux organisations juives suite à un boycott économique. Même 50 ans après
pour les « survivants de l’Holocauste » en prétendant qu’elles vivent
toujours dans la misère (paradoxalement, leur théorie conforte les idées négationnistes,
car si des centaines de milliers de personnes ont pu survivre, c’était que les
conditions dans les camps n’étaient pas si difficiles que ça…)
L’extorsion aux dépens de la Suisse et l’Allemagne n’était qu’un prélude :
le grand final allait porter sur l’Europe de l’Est. Brandissant avec componction
l’étendard « des victimes de l’Holocauste dans le Besoin »,
l’industrie de l’Holocauste entreprit d’extorquer des millions de $ dollars à
ces pays déjà ruinés.
L’industrie de l’Holocauste s’établit comme le seul ayant droit légitime pour
tous les biens des communautés et des individus disparus dans l’holocauste
nazi. Avec ce mandat, l’industrie de l’Holocauste mit en demeure les pays de
l’ancien bloc soviétique de lui remettre toutes les propriétés que possédaient
les Juifs avant la guerre, ou de fournir des compensations financières.
Contrairement à la Suisse et à l’Allemagne, il n’y eut aucune publicité, car
l’opinion avait soutenu l’opération de chantage pour ces pays, mais elle
n’aurait peut-être pas apprécié ce chantage à l’encontre de paysans polonais
affamés. Il y a eu des réclamations de centaines de milliers de terres ce qui
équivaut à des dizaines de milliards de $, de 6000 propriétés (écoles et
hôpitaux compris, le tout évidemment en chassant les paysans de ces terres), etc.,
etc. en plus de réclamer la restitution en compensation financière de tous les
biens saisis par la Pologne durant l’Holocauste.
Pour contraindre les gouvernements récalcitrants, l’industrie de l’Holocauste
sortit la matraque des sanctions américaines. Ajouté à cela c’était une
condition pour présenter sa candidature à l’OTAN, au Conseil d’Europe, à l’OIT,
et à l’OCDE.
Le renouveau de la vie juive que l’on attendait (grâce aux compensations) est
ainsi en train d’avoir lieu, les Juifs d’Europe de l’Est, tirant parti de leurs
racines récemment découvertes, pour se tailler une part du gâteau de
l’Holocauste.
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Conclusion
Étant donné le nombre de professionnels et d’institutions qui se consacrent à
préserver sa mémoire, l’Holocauste est désormais profondément enraciné.
Il n’est pas nécessaire qu’un crime soit hors norme pour être reconnu [ici
l’auteur a fait toute une série de comparaison avec d’autres génocides bien
plus meurtriers que celui des Juifs]. Aujourd’hui, le but doit être de ramener
l’holocauste nazi à un sujet d’investigation rationnelle, afin d’en tirer des
enseignements. L’anormalité de l’holocauste nazi ne provient pas de l’événement
lui-même, mais de l’exploitation industrielle qui s’est développée autour de
lui. L’industrie de l’Holocauste a toujours été en faillite morale, et cette
faillite doit être maintenant publiquement déclarée.